Assurément l’été 2024 restera dans l’imaginaire collectif français comme un été particulier, une fierté, une envie de faire la fête pour célébrer le sport, la culture et la réussite. Les JO de Paris 2024 nous ont permis de voir à quel point notre pays dispose de points forts et d’une capacité à relever des défis.
C’est sans doute l’une des plus grandes leçons du moment. Comment un projet porté depuis 2017 avec des ambitions fortes a pu aboutir en atteignant tous (ou presque) ses objectifs. Les équipes qui ont piloté ce projet et multiples sous-projets l’avaient annoncé : ces jeux là devaient être exceptionnels. Ils l’ont été.
Que pouvons-nous en retirer ? Avec certitude, les points forts partagés, visibles, repris dans nos journaux, dans la presse internationale et nos comptoirs de café :
- une ambition intacte de mettre la culture au service du sport, de croiser deux mondes complémentaires au cours de la cérémonie d’ouverture et pour accueillir les compétitions avec des images remarquables
- un savoir faire indéniable pour l’accueil d’événements internationaux d’envergures avec une administration capable de mobiliser acteurs publics et privés pour sécuriser, accueillir et faire vivre ses événements (notons les organisations de la coupe du monde de football, de rugby, les Euros, etc.)
- une audace toute particulière dans la réalisation et les mises en scène
- cela a été dit et répété, une ferveur festive remarquable qui a contribué à la joie collective
- une mobilisation autour des athlètes pour qu’il soient prêts à relever les défis, avec une structure dédiée à la performance des athlètes (préparation physique et mentale)
Les zones d’ombre sont certainement bien présentes, mais que représentent-elles dans le succès réels de ces jeux ? Certainement des points de vigilance ou d’amélioration, mais pas de quoi fouetter Dyonisos.
A ce stade, les vacances ont été performantes. La joie, car il s’agit bien ici de la joie, cette émotion positive un peu esseulée au milieu des autres émotions (tristesse, colère, honte, dégoût et peur pour ne citer que les principales), l’a emporté haut la main sur l’été 2024.
Au cinéma également, c’est « Joie » qui débute le film animé Vice-Versa 2, qui est aux commandes de l’enfance avant d’être remplacée à l’adolescence par « Anxiété ». Moins chère qu’une thérapie, le film peut, par sa vulgarisation, permettre à beaucoup de mieux comprendre et appréhender les émotions, tout au moins se questionner sur la gestion de ses propres émotions et prendre de la distance avec l’anxiété, à la rentrée.
Autre confidence, c’est la joie qui est activée dès les premières notes de musique du 4ème opus des « Minions ». Eux aussi sont bien présents à la cérémonie d’ouverture des JO, illustrant l’excellence de la filière du film d’animation français, cette joie bien enfantine et « libératrice » explose face aux agissements sans filtres de ces êtres jaunes en salopettes bleues !
Si avec cela, vous avez pu vous reposer, échanger et rire avec la famille, les amis, prendre un temps de remise en forme, voyager, visiter, marcher… alors pas de doute, vous voilà prêts pour la rentrée. Et c’est sans doute cela l’essentiel pour des vacances performantes !