Décider

Nos grandes décisions, nos grands choix, génèrent en nous nos plus grandes incertitudes. Ces moments où le temps semble suspendu et que le cerveau bouillonne à l’excès entraînant des sentiments contradictoires : joie, colère, tristesse et peur.

Décider du chemin demande une réflexion contextualisée. Personne ne peut décider à votre place. Si le cerveau bouillonne, c’est bien que toutes les données se bousculent. Certains parleront seuls, d’autres s’enfermeront pour réfléchir, d’autres encore interrogeront, consulteront des experts, des coachs ou tireront les cartes. Certains gaderont leur sang froid quand d’autres épuiseront leur entourage par leur doute.

La décision ne prend qu’un fragment de temps : parfois sous la forme d’une étincelle qui jaillit soudainement, parfois comme une évidence qui s’impose au lever du soleil.

Le processus de décision, lui, prend du temps, un temps qui peut nous sembler infini, en particulier dans les situations de tensions. Parfois, pourtant, nous devons prendre une décision importante en seulement quelques minutes. Il nous faut alors faire appel à notre instinct et accepter de ne pas comprendre immédiatement notre choix. Le temps permet la maturation, l’échange, il permet de comprendre, de faire évoluer sa pensée. L’instinct fait appel à notre expérience, à nos ressentis, à notre survie.

« Décider c’est renoncer » – pour devenir entrepreneur ce sera de renoncer au « confort » du salariat – cela explique la colère, la tristesse, mais aussi la peur de se tromper et la joie de prendre son destin en main.

Alors, certes, il n’y a pas de signalisation externe, mais nous disposons de nos boussoles internes pour nous guider et affirmer nos choix, sur la base de nos valeurs, du sens que nous donnons à notre vie, notre engagement, sur la part de risque que nous sommes en capacité d’assumer.

Et vous, qu’avez vous ressenti lors de vos grandes décisions, de vos grands choix ?